Dead link
C'est le printemps, une fois de plus.
Le blog est mort. Vive le blog.
Disons donc qu'il reviendra à la vie un jour. Mais je ne sais pas quand.
C'est le printemps, une fois de plus.
Le blog est mort. Vive le blog.
Disons donc qu'il reviendra à la vie un jour. Mais je ne sais pas quand.
Aujourd'hui, de la fenêtre de ma chambre, j'ai vu un écureuil courir dans le stationnement. Il n'y a aucun arbre dans mon quartier. Il avait l'air de pêter sa coche.
Ça m'a rendue triste.
Sweet Dreams, sweet dreams
Sweet dreams à moi
Sur l’oreiller de satin
Sur le doudou rouge et blanc
Il y a un carrousel de lumières qui
tourne doucement
au plafond
un sapin défraîchi, vestige de décembre
et ma petite sœur
fiévreuse
dans le lit voisin
Sweet dreams, petite fille
Tu n’as rien à craindre.
Entre les résolutions que je ne tiendrai pas et celles que je tiendrai à peu près, je vais tenter de mettre ce blog à jour plus régulièrement. Maintenant que les orgies de tites sandwiches pas d'croûtes, de chants de Noël, de bonne chance dans mes études et de Rolaids sont passées, je n'ai point de raison de ne pas le faire.
Pendant les quelques temps libres de la fin décembre, j'ai lu Salut, Galarneau! de Jacques Godbout. J'ai été agréablement suprise. Le mec un peu simple écris son journal lors des chauds après-midi d'été dans sa roulotte à patates frites m'a vraiment réchauffé le coeur...
Je fais mon sentier comme une mule. Je fais l'inventaire de mon âme: il y a accroché dedans des romais à quinze cents, des agents X-13, des peignes en écailles, des pochettes odoriférantes, des portes clefs sexés, des ouvre-bouteilles allemands, des capotes anglaises, des couvre-chef en plastique beige dans des enveloppes jaunes, des puzzles carrés avec des chiffres, des décalques de Batman, des plombs pour carabine tchèque, des menthes contre la mauvaise haleine, des saint-christophe aimantés à placer sur un dash, des fleurs de papier japonaises dans des coquilles collées, qu'on laisse éclore dans un verre d'eau chaude, des mouches artificielles pour la pêche, des rêves grands comme l'océan, des envies de partir, de sacrer le camp.
Pendant la session, en dehors des textes à lire pour mes cours, je n'ai pas beaucoup lu. Ça m'a manqué. Je dois m'y remettre...
OHÉ, OHÉ, OHÉ, OHÉ !!!
Je suis encore en vie. Dans la vraie vie, je suis en vie. Le blog est un peu mort depuis quelques temps (il n'a jamais été vraiment vivant, il faut dire. Un blog peut-il être vivant?) mais je tenterai d'y remédier pendant les vacances des fêtes. Celles-ci commencent jeudi vers midi, après deux longs examens et la remise d'un texte.
Ah oui. J'aurai 21 ans dans deux jours, aussi. C'est plus ou moins important.
Je pourrai me dire : Heille! Si j'avais l'argent, je pourrais aller me saouler au Texas!
Ou pas.
J'écris un peu, par-ci par là, sur des feuilles qui s'envolent. J'essaie de faire des sous en vendant du café et des sandwichs. Noël s'en vient avec ses Marie-Michèle Desrosiers, ses sueurs de centre d'achat et ses calories.
Je poétise dans le thé et les verres d'eau. Je rend la bière flat avec le pouvoir de mon esprit. Je défibrilise les défibrilateurs. Je change les souris en John Travolta(s) miniatures.
Bref, ouais. Ouais. Ben c'est ça. On se recroise une prochaine fois.
Dissertez, à c't'heure.
Mes pieds prennent racines mais
ne m'empêchent pas
de marcher
Premier novembre. Novembre en plâtre. Plâtre au gingembre. Gingembre violet. Violet soleil. Soleil septique. Septique miroir. Miroir de peur. Peur en mousse. Mousse de vie. Vie de chat. Chat d'automne.
Etc., etc.
Je suis assise dans mon ventre
mes grandes ailes sont des
kleenex humides.
*
Assise devant la fenêtre
les bras me tombent et
je m'endors.
*
1. cheveux sales
2. retour de marchandise
3. l'essou
4. fle
5. ment
6. perpé
7. tu
8. el
Le son de la pluie m'est extérieur.